RD CONGO – COVID-19 : LES ENFANTS, LES FILLES IMPACTÉS PAR LE NON RETOUR DES CLASSES

RD CONGO – COVID-19 : LES ENFANTS, LES FILLES IMPACTÉS PAR LE NON RETOUR DES CLASSES

La rentrée scolaire en RD Congo, prévue ce mardi 05 janvier 2021, a été reportée en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

Après deux semaines de congés, les écoliers de la République Démocratique du Congo attendront encore à la maison. Ainsi en a décidé les autorités de Kinshasa, lors d’une réunion entre le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique et l’équipe de la riposte contre coronavirus.

En effet, l’évolution inquiétante de la pandémie, surtout dans la capitale, ne permet pas de prendre des risques. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, a été clair : “Il faut faire un effort pour préserver la santé de nos enfants. Donc, la date sera annoncée ultérieurement. Le moment venu, tout le monde saura la date de la reprise des cours.” a-t-il expliqué.

À Kinshasa, on dénombre plus de 14 000 cas sur les 18 000 rapportés par les autorités sanitaires depuis mars 2020. “Les chiffres de la semaine passée dépassent le pic de la première vague, au mois de mai-juin.“, estime le docteur Benoît Kebela, membre du secrétariat technique de la riposte contre le coronavirus.

Il est prévu une évaluation dans deux semaines, avant de décider de la reprise ou non des cours. Rappelons que cette rude décision affecte davantage les filles lorsqu’on sait qu’en matière d’éducation, elles sont les plus défavorisées. Vivement que des alternatives soit mises en place au plus vite par le gouvernement congolais afin qu’elles ne décrochent pas complètement après la pandémie.


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MALI : POUR PRATIQUE DE L’EXCISION, DES ONG TRAÎNENT LE PAYS EN JUSTICE

MALI : POUR PRATIQUE DE L’EXCISION, DES ONG TRAÎNENT LE PAYS EN JUSTICE

Quatre Organisations Non Gouvernementales (ONG) ont décidées de traduire le Mali en justice, pour le forcer à interdire l’excision.

La plainte, déposée devant la Cour de justice de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), porte l’estampille de quatre ONG : l’Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes (APDF), l’Association Malienne pour le Suivi et l’Orientation des Pratiques Traditionnelles, l’Institute for Human Rights and Development in Africa et Equality Now.

Mali ExcisionCes organisations reprochent à Bamako le fait de n’avoir pas encore adopté de loi interdisant les mutilations génitales féminines, et plus particulièrement l’excision. “La pratique continue et les enfants continuent de voir leur vie perdue à cause de ça”, a déclaré au journal La Presse, Bintou Coulibaly, présidente de l’APDF.

Constatant l’échec de leurs plaidoyers auprès des députés maliens, celle qui milite depuis près de 30 ans contre cette pratique estime qu’il est temps de “passer à une étape supérieure”. 

En effet, le gouvernement malien doit respecter ses engagements internationaux, notamment le Protocole de Maputo, qui porte sur les droits des femmes. Ratifié par Bamako, il prévoit l’interdiction par des mesures législatives de “toutes formes de mutilation génitale féminine”.

Un changement de mentalité plutôt qu’une loi

Une disposition jusqu’ici ignorée par le Mali, qui lui préfère plutôt la sensibilisation. “Nous pensons que le fait d’adopter une loi ne va pas mettre fin à la pratique. Le gouvernement veut qu’on aille vers une prise de conscience des populations, pour aller vers l’abandon par lui-même”, a déclaré la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Bintou Founé Samaké.

Tout en précisant que l’Etat “va répondre à la plainte par tous les moyens dont il dispose”, elle pense que  “c’est un changement qu’il faut viser, et les changements de comportement prennent du temps.” Sauf que “Ça fait plus de 60 ans qu’on est en train de sensibiliser”, a renchérit, courroucée, Bintou Coulibaly. 

Face à ce fléau, seule une loi peut être la meilleure solution, car on constate que des gens des pays limitrophes où la législation l’interdit “viennent au Mali pour exciser leurs enfants”.

En rappel, seuls le Mali, le Libéria et la Sierra Leone n’ont pas encore interdit l’excision en Afrique de l’Ouest. L’avis de la CEDEAO est désormais attendue, pour contraindre le Mali à mettre fin à cette pratique, perpétrée au sein des familles depuis des millénaires.


Clare Women Network

CAD AID- NCCWN: VIOLENCES CONTRE LES FEMMES, LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATION CE JOUR

CAD AID- NCCWN: VIOLENCES CONTRE LES FEMMES, LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATION CE JOUR

La campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes débute ce 25 novembre 2020, pour une durée de 16 jours.

ONU FEMMES“Si la volonté existe, il y a moyen de mettre fin à la violence à l’égard des femmes”.

Tels sont les propos liminaires de la déclaration faite ce jour, par la Directrice Exécutive d’ONU Femmes, la sud-africaine Phumzile Mlambo-Ngcuka. C’était à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, prélude de la campagne d’activisme contre la violence basée sur le genre.

Cette année, le thème retenu est : “ Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ”. 

Baptisée “16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre”, la campagne d’activisme en elle même se tiendra du 25 novembre au 10 décembre 2020. Soit 16 jours, pour soutenir les femmes et les filles victimes de violence, afin qu’elles puissent vivre en toute sécurité.

On le sait, les femmes sont victimes d’agressions et de violences partout dans le monde. Un triste constat qui n’épargne pas l’Afrique, terre de tabous, refuge de stéréotypes …

C’est pourquoi cette campagne, menée sous l’égide du Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, appelle à une action mondiale de sensibilisation, de mobilisation et de partage des connaissances et des innovations.

CAD AID-NCCWN

CAD AIDDes actions de sensibilisations à l’instar de celles menées par l’association CAD AID. En effet, cette association humanitaire lutte non seulement contre les violences basées sur le genre, mais promeut également l’éducation de la jeune fille et l’autonomisation des femmes.

Très active au Cameroun, en Afrique du Sud, au Burkina Faso et en République d’Irlande, l’association s’est illustrée en cette journée de lancement de la campagne par des messages diffusés sur les réseaux sociaux.

Une sensibilisation digitale représentée par une affiche, où on peut voir sur fond noir, des personnalités vêtues de blanc, lever la main droite pour dire “Say NO!”.

INVITES

Carine Mambou, La fondatrice de cette association, sera d’ailleurs panéliste d’un webinar le 10 décembre 2020 en République d’Irlande, organisé par The Clare Women’s Network (NCCWN), qui a pour slogan SILENCE +VOICE: SPEAK UP-SPEAK OUT.

Et autres …

Déjà, d’autres actions ont vu le jour sur le continent.  Au Sénégal, la ministre de la femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants, Ndèye Saly Diop Dieng, a saisi l’opportunité de cette campagne pour organiser une série d’activités de conscientisations. Estimant que “la peur doit désormais changer de camp”, elle a entres autres : 

  • Organisée 03 grandes marches de dénonciation des violences faites aux femmes et de sensibilisation sur les mécanismes de prévention avec une remise officielle de mémorandums aux gouverneurs de régions ;
  • – Organisée 10 caravanes de sensibilisation et d’information sur les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie au Sénégal.

Autant d’initiatives qui montrent à suffisance que l’Afrique n’est pas en reste dans ce combat noble, mené depuis 1991 par des activistes du premier Institut international pour le Leadership des femmes.

Une nécessité au final, nous rappelle Phumzile Mlambo-Ngcuka : “Personne n’y gagne. Au contraire, tout le monde y perd. (…) Avec la Génération Égalité, avançons toutes et tous ensemble vers un monde sans violence”, a-t-elle conclu dans son propos.


 


AFRIQUE: ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DE CAD AID CAMEROUN

AFRIQUE: ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DE CAD AID CAMEROUN

Le dimanche 10 mai 2020 à 10h30 heure du Cameroun s’est tenue en vidéo conférence, la toute première Assemblée Générale Extraordinaire de CAD-Aid/Cameroun. La majorité des membres exécutifs était présent. L’ordre du jour portait sur la présentation des membres, un bref débriefing sur l’organisation des activités de CAD-Aid, des propositions de plans d’action et des réponses aux préoccupations des différents membres.

CARINE MAMBOU. FOUNDER&CEO OF MEMA Group(Wihia News. CAD Agency, CAD Publishing, CAD Aid) Dirigée par Carine Mambou, la présidente fondatrice, une brève présentation des membres s’en est suivie.     Après les présentations individuelles, la présidente fondatrice a fait une présentation sur PowerPoint de CAD-Aid portant sur son origine, sa signification, son logo, son slogan, sa cible, son but, sa mission, ses objectifs et à conclure avec une ébauche de plan stratégique annuel de travail avec un point d’honneur sur la prise en charge des victimes signalés au Cameroun. Par la suite, la fondatrice a ouvert le débat pour une série de question réponse afin que chaque membre puisse dire ce qu’il pense ou encore compte faire dans son département pour la bonne marche de l’organisation.

A cet effet, les membres ont souligné quelques problèmes qui ralentissent considérablement la bonne évolution des objectifs préétablis de l’organisation notamment :

  • Le manque de sérieux, le manque d’actions concrètes et de la non-implication réelle de certains membres (le vice-président Paul Fouda) ;
  • L’hostilité du gouvernement camerounais par rapport à la création des ONG sur le territoire (le SG Adjoint Éric Longmaguem) ;
  • La difficulté rencontrée pour l’ouverture du compte bancaire de l’organisation du fait du manque de certains documents adéquats tels que la légalisation concrète de CAD-Aid et la présence effective des responsables désignés pour la signature recommandée à la banque sollicitée notamment l’absence physique de la présidente fondatrice au Cameroun.

 Aux vues de tout cela, plusieurs propositions de plans d’actions ont été énumérés afin de palier a ces manquements. Ce sont :

  • La modification du statut validée par l’ensemble des membres pour faciliter l’ouverture du compte bancaire a la BICEC;
  • L’élaboration d’un meilleur plan d’action de communication et la multiplication des gadgets de communication pour mieux se faire connaître surtout en milieu scolaire (proposé par Guy-Romain Sandié)
  • L’organisation des conférences afin de créer des moments de partages avec des familles et des individus pour une meilleure sensibilisation sur ces fléaux qui minent de plus en plus notre société et détruit la vie et l’avenir tout entière des enfants et des femmes (proposition faite par le Chargé des Relations Publiques Wilfried Nsobe)
  • La présidente fondatrice, via les exemples de prise en charge, d’accompagnement et de réinsertion de certains cas de victimes de viols et de violence conjugale (cas de la petite Fortune, Gertrude, Jeanne-Irène, Sandrine, Audrey et bien d’autres) a fait savoir combien il était important et voir même nécessaire pour CAD-Aid de toujours apporter son soutien aux victimes afin de leur donner une meilleure chance de se réintégrer sans crainte dans la société
  • Éric Longmaguem pour pallier au manque d’actions concrètes a proposé des actions d’aides telles que la fabrication et la distribution des masques personnalisée CAD-Aid en vue de renforcer le bien-être des personnes vulnérables (victimes de viol et autres violences) en cette période délicate où le COVID-19 paralyse les populations dans le monde en général et du Cameroun en particulier ;
  • Jaures Djomou par ailleurs, chargée de la communication pense que la distribution des flyers et les montages de quelques vidéos voire d’une minute maximum que l’on partagera sur toutes nos différentes plates formes médiatiques pourront d’avantage aider l’organisation à mieux sensibiliser la population et atteindre aisément notre cible et aussi de nous faire connaître ;
  • Jaurès et Wilfried ont aussi donné la brillante idée de prédéfinir le canevas sanitaire au Cameroun

Les décisions prises à effets directes afin de mettre en pratique certaines propositions de notre assemblée sont :

  • L’adoption d’un montant de 10 mille FCFA/ membre pour la confection des masques. Tout en notant que ce montant sera considéré comme une partie de la cotisation annuelle de chaque membre
  • L’établissement de la liste des besoins de chaque responsable de département à soumettre au secrétariat général pour la bonne marche de l’organisation
  • La création et l’utilisation des adresses e-mail CAD-Aid de chaque membre pour toute communication internationale
  • Erna devra présenter un plan de suivi de premières nécessités à utiliser en cas de situation sanitaire de nos victimes.
  • La présidente fondatrice devra restructurer les tâches et les attributions respectives pour un rappel à l’ordre et au travail
  • Patrick Tchatchoua, le commissaire aux comptes a rappelé à tous les membres leurs impayés de cotisations annuelles (50000 FCFA/an), le tirage de leur carte de visites à raison de 5000 FCFA et des impressions de leurs polos à raison de 5000 FCFA également.

En somme nous pouvons dire que l’Assemblée Générale Extraordinaire a été très fructueuse et a permis aux uns et aux autres de réaliser le sérieux et l’engagement attendus pour l’atteinte des objectifs de CAD-Aid. Nous aurons désormais droit aux réunions du genre et des séances de formations internes pour les membres afin de mieux les étayer sur le but, les missions, les objectifs, le plan d’action stratégique et le processus de prise en charge des victimes. Les ressortis de cette séance nous a permis de comprendre la consistance du travail à abattre dans les jours à venir pour concourir à l’atteinte des objectifs de l’organisation fixée pour l’année en cours.


CAMEROUN: DEPUIS SES 14 ANS, LA PETITE SANDRINE EST VIOLÉE PAR SON PÈRE BIOLOGIQUE

CAMEROUN: DEPUIS SES 14 ANS, LA PETITE SANDRINE EST VIOLÉE PAR SON PÈRE BIOLOGIQUE

Le confinement n’empêche visiblement pas certains pervers narcissiques à continuer de faire leur sale besogne. On ne cessera jamais de le dire assez, le viol est un crime. Violer un enfant, c’est voler sa dignité et détruire à jamais sa vie. Voici le récit du professeur Ludovic sur le cas de la petite Sandrine, jeune fille de 18 ans qui a été violée à répétition par son père biologique.

« Il faut en parler. Cela se passe dans nos familles au Cameroun. Cette histoire a été portée à mon attention par des personnes dignes de foi pour que j’en fasse écho aussi bien pour sensibiliser que pour solliciter  de l’aide pour la victime. Je partage le récit tel que je l’ai reçu. Sandrine, est une petite fille de 18 ans pleine de rêve, en 1ère universitaire au Cameroun et ayant pour projet d’être médecin ou de travailler dans la pétrochimie.

Depuis ses 14 ans, elle est abusée sexuellement par son père biologique. Vivant ce traumatisme depuis longtemps, ce n’est qu’à l’université qu’elle réalise ce qu’elle subit depuis 4 ans. Elle prend donc le courage, par l’intermédiaire de son grand cousin, de dénoncer les actes malsains de son père.

Dans cette quête de justice, elle est confrontée à plusieurs difficultés (le reflet des maux qui sévissent dans nos sociétés): la première étant que sa maman s’oppose à sa plainte car le papa est celui qui a la capacité financière pour subvenir aux besoins de la famille et plus particulièrement des enfants (la petite Sandrine et ses 2 petits frères). Rappelons que la maman a quitté le domicile il y a de cela quelques années (4 ans je pense) car son mari commençait à déraper.

Le bourreau (le père) a été déféré en prison mais, suite à l’influence faite sur sa belle-mère (la grand-mère de la victime), Sandrine a été obligée de signer la lettre de désistement afin que son père sorte de prison. Il est actuellement en liberté provisoire. La petite Sandrine et ses 2 petits frères (de 16 ans et 13 ans) vivent actuellement chez leur maman. Mais, cette dernière n’a pas assez de moyens pour subvenir à leurs besoins (un salaire de moins de 50 mille FCFA).

La souffrance de la petite Sandrine à ce jour s’est dédoublée :

– Elle est devenue le monstre de la famille. Car ayant dénoncé son bourreau (son père qui est supposé la protéger), le niveau de vie de sa famille a changé et ils sont aujourd’hui dans le besoin.

– Dans sa recherche de repères et de justice, elle s’est retrouvée « SEULE » dans un combat contre le monde. Une lutte qu’elle n’avait pas prévue. Son « cri du cœur » s’est transformé à un autre traumatisme où elle est devenue « la coupable » pourtant elle n’est que « VICTIME ». La seule occasion pour elle d’avoir du soutien s’est transformée en jugement et en culpabilité.

– Sandrine est aujourd’hui dans le besoin financier mais surtout psychologique car il faut qu’elle trouve, malgré son âge, une réponse à cette question : « Pourquoi sa jeunesse lui a été arrachée ? Pourquoi son papa (qu’elle aime et qui est supposé être son protecteur) est devenu son tortionnaire depuis ses 14 ans? »

POURTANT, ELLE RESTE ET DEMEURE LA VICTIME
Quand je l’ai eue au téléphone, elle n’arrivait pas à parler. En pleurant, elle m’a dit : «TOUT CE QUE JE VEUX, C’EST OUBLIER…»

Ainsi, je prie à toutes les personnes sensibles à l’histoire de Sandrine de m’aider à lui apporter le soutien (financier, psychologique, scolaire, etc.) dont elle a besoin dans le court et le long terme si possible. Je voudrais tout simplement qu’elle sache qu’elle reste « LA VICTIME » et qu’elle n’est pas seule et qu’il y a des gens qui la soutiennent et qui veulent l’aider !  Si vous souhaitez aider financièrement Sandrine, voici un compte Paypal pour les contributions financières : https://paypal.me/pools/c/8oM0wh7a0J Compte orange Money : 699655901.».

Soyons au maximun vigilants et brisons le silence afin de sauver des vies. Les enfants ne méritent pas une telle atrocité. Cessez de leur voler leur vie tout entière. Le combat nous concerne tous et les violeurs doivent vivre loin de notre société. Apportons notre soutien à la petite Sandrine, elle a besoin plus que jamais de nous, surtout de notre amour et affection afin de lui éviter les problèmes de santé mentale qui est une conséquence directe et grave de cet acte odieux.


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